Mission
La Fondation Air et Vie a son siège social en Estrie. Sa mission :
- Sensibiliser la population à la prévention en santé environnementale et l’informer sur les contraintes liés aux allergies ou sensibilités environnementales;
- Améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de sensibilités environnementales, notamment par des ressources en habitation et par la recherche.
Nous avons particulièrement à cœur la situation des personnes à faible revenu qui ne peuvent s’offrir des logements adaptés à leurs besoins. Nous visons à aider ces personnes à se loger dans des conditions leur permettant de protéger et améliorer leur santé et ainsi de maintenir une participation active dans la société. Notre priorité est la mise sur pied d’un projet d’habitation innovateur en Estrie. En plus de leur procurer un toit, ce projet évolutif vise leur intégration sociale en accueillant également des « bien-portants ».
L’hypersensibilité environnementale (ou sensibilité environnementale – SE), une maladie aux multiples facettes et symptômes, est en croissance continue depuis l’avènement dans notre quotidien des nombreux produits dérivés de la pétrochimie (pesticides, solvants, colles d’agglomérés, cosmétiques, parfums, produits domestiques…). Ce syndrome touche plusieurs systèmes (respiratoire, digestif, nerveux, musculo-squelettique, etc.); il s’accompagne de réactions aux contaminants chimiques et biologiques, fumées, médicaments, champs électromagnétiques… et souvent de fatigue chronique et de fibromyalgie. Santé Canada, la Commission canadienne des droits de la personne, Revenu Canada et la SCHL (Société canadienne d’hypothèques et de logement) reconnaissent la SE. La SCHL a produit des études sur le sujet ainsi qu’un guide des matériaux sains pour les hypersensibles, dont l’état de santé dépend grandement de la qualité de l’air dans leur habitat.
La perte de santé entraînant souvent la chute des revenus, plusieurs personnes atteintes doivent avoir recours au soutien de l’État. Comme le Québec ne reconnaît pas les sensibilités environnementales (contrairement aux provinces anglophones), les victimes ne peuvent bénéficier des subventions et programmes permettant d’acquérir un logement adapté à leurs besoins. Elles se retrouvent donc le plus souvent dans des environnements très défavorables (présence de matériaux toxiques, tapis, moisissures, fumée des voisins, etc.) et leur santé se dégrade en conséquence, une situation pouvant mener jusqu’au décès. Ce drame, vécu à plusieurs reprises dans l’entourage de la fondatrice, a motivé la mise sur pied de la Fondation, fruit de 20 années d’expérience et de recherche.
Notre vice-présidente, Dr Ana-Maria Radu, est elle-même atteinte de SE et reçoit régulièrement des personnes ayant développé cette condition suite à des problèmes environnementaux au travail ou à la maison.
Voyez notre page Santé environnementale pour plus d’informations.